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Retrouver du sens dans son travail, grâce à un emploi dans l’associatif !

Deux études centrée sur l'importance et l'évolution du sens au travail rendent compte d'un sentiment de perte de sens pour une majorité d'actifs. Si tel est votre cas, une reconversion dans le secteur associatif est peut-être la solution ! Le site de MonASBL.be regorge d’offres d’emploi au sein d’ASBL.

A l'occasion de la semaine pour la qualité du travail en France, l'Anact, soit l’Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail, a commandé un sondage au bureau d'études Opinion way. L'étude, publiée en juin 2022, concernait « les perceptions et attentes des actifs en matière de sens au travail », pouvons-nous lire sur leur site. Bien que la majorité des répondants se disent satisfaits de leur emploi actuel, beaucoup pensent à quitter leur job pour bénéficier de plus de concordance avec leurs valeurs. Une précédente étude belge réalisée en 2017, donnait déjà à voir ce constat à travers la dégradation du sens au travail

Au fil du traitement et de l'analyse de l'actualité ainsi que des rencontres avec les forces vives associatives, l’équipe de rédaction de MonASBL.be constate que les associations, bien que touchées par certains enjeux ou difficultés, restent, quant à elles, toujours fort porteuses de sens. Sans compter que le secteur est également un puissant moteur de l’emploi. Ces 10 dernières années, la moitié des emplois créés dans le privé l'ont été au sein d'ASBL, a pointé un rapport publié par la société Graydon qui a mesuré l’impact du secteur sur l’économie belge. Il n’y a qu’à voir les nombreux offres publiées dans la section « emploi » du site !

Lire aussi : Photographie de l’emploi dans le non marchand : un secteur qui compte !

« 4 travailleurs sur 10 envisagent de quitter leur emploi »

Dans le cadre de l'étude commandée par l'Anact, la notion de sens au travail a été définie autour de l'utilité du métier, de la concordance entre les valeurs professionnelles et personnelles et la capacité du travail à contribuer au développement personnel mais aussi des collègues.

Deux ans après le début de la crise sanitaire, 8 actifs interrogés sur 10, lors du sondage d'Opinion way en juin 2022, estimaient que leur travail avait du sens. Cependant, pour 2 actifs sur 10, la crise sanitaire semble avoir eu un effet de remise en question du sens au travail. Enfin, dans les deux ans à venir, 4 sur 10 envisagent de quitter leur emploi afin d'en occuper un nouveau qui leur permettrait de jouir de plus de sens.

Pour Richard Abadie, directeur général de l'Anact, l'aspect contradictoire des données qui donnent 84% des actifs considérant exercer un métier porteur de sens et la proportion relativement importante qui envisagent de quitter leur emploi dans les deux ans souligne « l’aspiration largement partagée à pouvoir bien réaliser son travail. » Aspiration qui ne paraît donc pas pouvoir être assouvie aux vues des conditions de travail actuelles.

Le sens au travail : un critère indispensable

Une étude belge réalisée par le bureau Deloitte, en décembre 2017, faisait déjà part de cette tendance en rendant compte d'un sentiment de perte de sens au travail. Pour les personnes interrogées, le sens se définissait par le « respect des valeurs, l'utilité du travailleur, l'éthique, la compréhension des missions, la contribution à quelque chose de plus grand que soi, le pourquoi et non pas comment, des objectifs clairs dans une stratégie définie, un accessoire à l'information et pouvoir questionner. »

La question du sens au travail semblait importante aux yeux des sondés car une majorité ont attribué des notes qui variaient entre 8,4 et 8,9. Valeur davantage liée aux activités quotidiennes, que les valeurs de l'organisation et du travail d'équipe.

Quand on se penche sur l'âge des participants, on observe que les moins de 35 ans accordaient une importance plus grande à la valeur des activités quotidiennes (37%) que les 35-45 ans (27%) ou les plus de 45 ans (26%).  Différence expliquée par l'étude à travers « la volonté d’apprentissage du métier, de compétences liées aux expériences concrètes, de la progression de l’apprentissage. Pour les plus de 35 ans, la répartition s’équilibre, notamment en accordant une importance grandissante pour la coopération et le travail en équipe, ce qui s’explique certainement par les enjeux de management que beaucoup rencontrent dans leur trajectoire professionnelle. »

Pour 55% des répondants, l'évolution du sens au travail est à la baisse. Tendance d'autant plus ressentie par les personnes entre 45 et 50 ans (67%) que les moins de 30 ans (35%). Les éléments les plus importants qui intervenaient dans la perte de sens se trouvaient dans les processus d'évaluation (40%) et le manque de reconnaissance (43%), talonnés par le niveau de rémunération et la relation managériale tous les deux évoqués à 35%. Les résultats de l'étude mettent en avant plusieurs raisons à ce mal-être au travail : "Multiplication des injonctions paradoxales, dégradation de la qualité du lien social, bureaucratie et multiplication des procédures, parfois contradictoires, compétition exacerbée, financiarisation et judiciarisation, individualisme et manque de reconnaissance, taylorisation des tâches ou certains déploiements de management. […] Cette étude sur le sens au travail semble montrer l'importance donnée par les individus à être dans un environnement qui aligne les mots et les actes. »

Travailler dans l'associatif : des emplois porteurs de sens

Vous vous sentez concernés par cette question du sens ? Elle se pose dans votre emploi actuel ? Vous ressentez une certaine frustration ? Pourquoi ne pas vous tourner vers un emploi au sein d’une ASBL ? En effet, les travailleurs et travailleuses du secteur expriment la présence forte du sens, de l'utilité, de leur impact sur le monde et sur la vie de celles et ceux qui l'habitent. Certains nous ont confié  « être tombé » dans l’associatif par hasard et avoir trouvé leur place, une motivation de se lever le matin ou encore avoir toujours su que c'était là qu'ils voulaient travailler, que la vie les en avait détournés pendant de nombreuses années mais qu'à présent, ils étaient au bon endroit.

Les métiers et les fonctions recherchés par le secteur associatif sont extrêmement variés. Outre le rôle de responsable de la structure, il est possible d’être en charge de la communication de la structure ou responsable des collectes de fonds. Ce ne sont que des exemples parmi de nombreux autres : les possibilités de carrière sont illimitées au sein des associations, allant de fonctions administratives, à d'autres de formation en passant pour la gestion de la comptabilité ou bien encore des ressources humaines.

Si ce monde associatif vous attire professionnellement, rendez-vous sur la rubrique « Offre d'emplois » de site MonASBL.be. Elle est nourrie régulièrement par de nouvelles annonces aux quatre coins de Bruxelles et de Wallonie !