Date limite : 30 septembre 2024
En Belgique, accéder au marché du logement peut devenir un parcours d’embûches : le pourcentage de logements sociaux est très limité(+/- 6 %), et l’accès au marché locatif privé est compliqué, tout particulièrement pour les ressortissants d’institutions telles que l’aide à la jeunesse, la psychiatrie ou la prison. A la réluctance des propriétaires - en quête de profils leur paraissant plus “fiables” - s’ajoutent de multiples obstacles pratiques: la perte d’un logement suite au placement ou à l’internement, la perte de document d’identité, l’impossibilité de se déplacer, le manque de moyens pour payer la garantie locative, la complexité administrative.
En l’absence de solution alternative de logement, de nombreuses personnes séjournent plus longtemps que nécessaire en institution, ou se trouvent contraintes de faire le “choix” du mal-logement à leur s