La récente décision du président du cdH, Benoît Lutgen, de ne plus vouloir collaborer avec le Parti Socialiste, suite aux révélations sur le Samusocial et l’ISPPC notamment, chamboule toute la sphère politique belge. Le secteur associatif, en particulier, est inquiet de voir l’aboutissement des réformes menées par les actuels ministres, remis en question. Les ASBL craignent également de perdre leur financement.
Appréhension et crainte
Le secteur du non-marchand s’inquiète de l’avenir des discussions sur les nombreux dossiers fondamentaux qui ont pour but de réguler et aider les associations.
En effet, si les discussions s’arrêtent, ce sont des semaines, voire des mois de travail, souvent acharné, qui tombent à l’eau et les efforts des associations anéantis. De plus, dès lors qu’un nouveau gouvernement voit le jour, il faut relancer les discussions et ce n’est pas toujours gagné