Depuis l’année européenne du volontariat en 2011, les pratiques volontaires et bénévoles suscitent chez le décideur politique un intérêt particulier, dans le cadre des politiques publiques de l’emploi et de la citoyenneté. Cette récupération de la pratique, qui peut être positive autant qu’abusive, fait toutefois débat. POUR LA SOLIDARITÉ y consacrera un Midi POUR LA SOLIDARITÉ le 21 septembre 2017. 

L’Europe traverse aujourd’hui deux crises majeures. La première est celle de l’emploi, plus que jamais rare et précarisé. La deuxième touche à la citoyenneté et au contrat social, alors que croît, sous l’impulsion des politiques libérales, l’individualisme et l’abandon des communautés. Dans ce cadre, le bénévolat est souvent perçu comme un levier d’inclusion sociale et professionnelle.

La tentation est en effet forte pour le décideur public d’utiliser le bénévolat comme un outil au service de ses politiques de l’emploi et de citoyenneté. Il est vrai que les effets « miracles » de cette pratique qui sait à la fois augmenter les chances de mise à l’emploi des chômeur-euse-s (plus spécialement ceux de longue durée) et recréer du lien social, au travers notamment de dispositifs tels que le service civique, sont loués de toutes parts.

Pourtant, les associations alertent sur les prescriptions automatiques qu’elles renseignent comme empiriquement contre-productives et posant de nombreuses questions en lien avec les principes de liberté, gratuité et altruisme, au cœur même de l’activité bénévole. Elles alertent également sur la volonté de certains décideurs de l’utiliser dans une optique de réduction des dépenses de l’État et de redéploiement de la puissance publique.

POUR LA SOLIDARITÉ, qui se penche actuellement sur le thème du volontariat, au travers de projets en cours (EuroVIP, Mentor U, Brux’Elles) et de Notes d’analyse à paraître prochainement, vous propose un débat le 21 septembre.

Où ? 

POUR LA SOLIDARITE
66 rue Conraets
1060 Bruxelles

Quand ?

21 Septembre de 12h à 14h

Inscription 

Sur le site en ligne.