A entendre les ASBL signataires de la lettre ouverte, les associations sont passager d’un train lancé à toute vitesse nommé « Réforme APE ». La locomotive fonce à toute allure vers un horizon brumeux qui ne laisse présager rien de bon le secteur non-marchand.
Pour Vianney Favier, directeur de l’agence Culture Wapi, les ASBL de taille modeste voyagent dans les wagons de tête. « Ce sont surtout les petites structures qui vont souffrir de cette réforme », explique-t-il. « Sans aides à l’emploi, on ne peut pas envisager de développement. Nous ne devons pas être soumis aux mêmes contraintes des entreprises dont la finalité est de faire du pognon. »
Des subventions « à la tête du client »
A ses yeux, parler de zéro perte d’emploi est « un grand mensonge politique. Il y en aura, nous pourrons déjà tirer des conclusions dans un an », commente-t-il. « Chaque ministre aura le pouvoir de r