Président d’une ASBL et partisan d’une version plus forte de la réforme APE : deux casquettes a priori contradictoires dans le Non-marchand. Philippe Destatte, dirigeant de l’Institut Destree, fait cependant partie de ces personnes.
Tout d’abord, la philosophie des aides APE est dépassée, selon lui. Si le gouvernement lance cette réforme, c’est qu’il « reconnait que cette politique ne constituait plus une aide favorisant l’insertion des demandeurs d’emploi inoccupé. C’est devenu une vraie politique structurelle d’aide aux associations », explique-t-il. « L’esprit même du décret de 2002 a progressivement été détourné. Normalement, le but des politiques d’impulsion est de trouver un travail qui les sorte des difficultés, voire un premier emploi. »
« Les ASBL doivent produire de la valeur ajoutée »
Selon Philippe Destatte, la Wallonie affiche un déficit de 90.000 emplois « producte