C’est la crise de trop. Celle qui conduit, pour la toute première fois, l’ASBL Comme Chez Nous à mener une réflexion sur la remise de préavis à titre conservatoire. C’est la mort dans l’âme que Sophie Crapez, la coordinatrice de cette association, qui accueille et accompagne des personnes sans-abri depuis 27 ans en plein cœur de la cité carolorégienne, évoque la possibilité de licencier du personnel. Licenciement, le mot est lâché. Les chiffres permettent de prendre la mesure de la gravité de la situation. « Nous avons reçu le recalcul de notre consommation énergétique. Rien que pour notre Centre d’Accueil de Jour « Le Rebond », nous passons d’un montant de 430€ par mois à une somme exorbitante de 1500€. Cela équivaut désormais au coût net mensuel d’un travailleur social », rapporte Sophie Crapez.
Et la coordinatrice de poursuivre : « Autre exemple criant : nous avons reçu le décompte