Comment vivez-vous ce confinement ?
Bernard Clerfayt : Comme tout le monde : avec un sentiment d’étrangeté, et le souci que ce confinement soit utile. On espère un retour à la vie que nous connaissions. Le soleil invite au printemps, ce qui pèse beaucoup sur le moral des troupes ! On veut reprendre une vie normale à la fin du confinement, mais tout dépend des indicateurs médicaux.
Que souhaitez-vous dire aux associations que vous avez en charge ? Et celles qui sont en première ligne ?
On les a invités à stopper leurs activités. Toutes celles qui font de la formation ont interrompu celle-ci. Or, pas question qu’à ce drame social et sanitaire s’ajoute un drame économique : on veut les maintenir en capacité à reprendre leurs activités. C’est pourquoi nous maintenons les subsides structurels pour permettre aux associations de payer les charges et salaires pour qu’elles soient prêtes