Rachid Madrane veut « construire le parlement bruxellois 2.0 ». C’est ce que rapporte le Soir de ce lundi, dans une interview avec l’ancien ministre de l’Aide à la jeunesse. Il veut ainsi « réinventer le rapport entre le politique et le citoyen. » Pour y parvenir, Rachid Madrane évoque notamment « des réunions de commission ou des séances plénières hors des murs, au contact des acteurs de terrain, des citoyens (…) Pourquoi ne pas intégrer dans l’assemblée des citoyens tirés au sort ? », lance-t-il dans le quotidien.
Il songe ainsi à intégrer « un tiers d’élus, un tiers de citoyens tirés au sort, un tiers de représentants du monde associatif. » Il compte également mettre en place des consultations citoyennes régionales, ainsi qu’un « droit de pétition qui permettrait à un certain nombre de citoyens d’introduire une interpellation au parlement régional », rapporte le Soir. Ou encore tirer au sort cinq citoyens pour les faire participer aux commissions de députés.
Rachid Madrane se dit prêt à mettre en place des horaires adaptés à « certains citoyens » le week-end ou en soirée.
Affaires générales
Rachid Madrane continue sa longue carrière politique, alors qu'il était déjà député au parlement bruxellois en juin 2004. Début de semaine, il démissionnait officiellement de son poste d’échevin (empêché) à Etterbeek. « Je veux m’engager à fond dans ce job », commente-t-il. La commission parlementaire qui traite les « affaires générales », avec à sa tête Rachid Madrane, se charge aussi de la participation citoyenne. « C’est donc là qu’on évoquera toutes les initiatives prises par le gouvernement ou le parlement », ajoute-t-il dans le quotidien. "A court terme, nous devons continuer le travail avec les panels citoyens, comme Charles Picqué l’a initié sur la mobilité."