Aux Ateliers du Soleil, la présidente Iuccia Saponara a préféré ne pas prendre de risque. « On a demandé à notre comptable de remplir le registre. C’est lui qui nous a avertis via un courrier de cette obligation », indique-t-elle.
Faire appel au comptable pour cette formalité a coûté 218 euros à l’association. « Il a demandé à notre CA de venir avec nos cartes d’identité. Depuis, j’attends toujours sa réponse », confie-t-elle. Les Ateliers du Soleil sont reconnus pour leur accueil social et comme école de devoirs et de centre d’expression. « Notre public vient du milieu populaire et assez vulnérable. On reçoit aussi bien des enfants que des adultes », ajoute Iuccia Saponara.
Lire aussi : Moins de 20% d’ASBL inscrites au registre UBO
À ses yeux, le registre UBO constitue un travail administratif chronophage pour le monde associatif. « Avec toutes ces nouvelles mesures, on a franc