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FINANCEMENT 17 octobre 2019

2,25 millions d'euros octroyés à la division "Manger demain"

Il y a près d'un an, le gouvernement a mis en place une division de la Socopro nommée Manger Demain. Il lui octroie un subside de 2,25 millions d’euros ventilés sur trois ans pour garantir les salaires de 10 équivalents temps plein.

L'article a été mis à jour le 5 novembre 2019 suite à des précisions du ministre sortant Carlo Di Antonio venant rectifier des informations de notre source initiale, la Libre.

Il y a près d'un an, le gouvernement a mis en place une division de la Socopro nommée Manger demain. L'objectif du plan d’action "Manger demain" en Wallonie est de "coordonner, de faire du lien, de faciliter les initiatives locales et régionales en matière d’alimentation." Il lui octroie un subside de 2,25 millions d’euros ventilés sur trois ans pour garantir les salaires de 10 équivalents temps plein. 

Des personnes recasées ?

Cinq d’entre eux pourraient avoir été « recasés » par le ministre sortant Di Antonio, selon la Libre. On retrouve parmi ces postes cinq personnes dont les liens politiques posent question, rapporte le média :

  • la coordinatrice de la cellule, Marie Legrain, issue du cabinet Di Antonio entre 2017 et 2019 ;
  • son adjointe Candice Blondiaux, qui gère le volet “green deal cantines durables”. Il s’agit d’une ancienne stagiaire du cabinet Di Antonio ;
  • Emilie Rioda remplace Candice Blondiaux, ancienne du festival de Dour et conseillère communale de cette commune sur la liste de Di Antonio ;
  • Justine Chanoine, juriste de la cellule, ancienne attachée du cabinet Di Antonio ;
  • Lyse Bauduin, chargée de communication, était candidate au scrutin communal à Florenville sur une liste apparentée au cdH.

Pas question de « remettre en question la compétence de ces personnes » prévient le journal, mais « seule leur appartenance au cdH ou à l’ancien cabinet du ministre qui a créé cette cellule suffit à semer le doute sur la transparence de la procédure qui a conduit à leur désignation. » De son côté, le Ministre se défend : « Pour Marie Legrain, je le savais. Elle a passé l’examen et elle l’a réussi. Elle avait travaillé au cabinet à la mise en place de la cellule et elle préférait tenter d’avoir ce poste par la procédure plutôt que de retourner dans l’administration d’où elle venait. Pour les autres je n’étais pas au courant. »  Il nous précise que le recrutement s'est fait en respectant strictement les règles. "Certains ex-membres de mon cabinet ont posé candidature et ont été engagés par le CA de cette ASBL. Il ne me revient pas d’organiser la vie des ex-collaborateurs de cabinet", dit-il.