Est-ce que le fait de participer à la vie associative, en s’intégrant aux réseaux sociaux structurés, a un impact sur la santé physique et mentale ? Est-ce que cet impact est d’autant plus bénéfique que cette participation est active ? Voilà les deux questions de recherches de l'étude dirigée notamment par la Mutualité chrétienne et l'UCL au sujet du volontariat.
On remarque ainsi que le degré de participation à la vie associative "a une influence significative sur l’ensembles des processus psychosociaux" :
- les volontaires se sentent davantage en fusion avec la société
- ils se sentent moins seuls
- ils sont plus épanouis
- ils se sentent en meilleure santé
Moins d'hospitalisations
Cette dernière donnée est appuyée par le nombre de contact annuel moyen avec un médecin généraliste : les volontaires interrogés ont en moyenne 2,6 contacts par an avec leur médecin généraliste, contre 2,9 pour ceux qui ne participent pas à la vie associative, soit 10% de contacts en plus. Les volontaires ont en moyenne 4,1 contacts par an avec un médecin spécialiste, contre 4,8 pour ceux qui ne participent pas à la vie associative, soit 17% de contacts en plus.
Concernant les hospitalisations de jour, les volontaires en ont en moyenne 0,33 hospitalisation de jour par an, contre 0,48 pour ceux qui ne participent pas à la vie associative. Ils consomment également moins de médicaments : sur deux années consécutives (2017 et 2018), les volontaires ont consommé un volume moyen annuel de médicaments à raison de 727 DDD (c’est la dose d’entretien moyenne présumée par jour pour un médicament utilisé dans son indication principale chez l’adulte). Ceux qui ne participent pas à la vie associative en consomment 849, en moyenne, soit un volume plus élevé de 17%.