« C’est un déni de toutes les actions qui sont déjà menées par le réseau associatif dans la commune de Molenbeek. C’est hallucinant ! », fulmine Salvatore Mulas, le directeur de l’ASBL L’Oranger, une maison d’aide à la jeunesse en milieu ouvert (AMO) active dans le nord-ouest de la Région bruxelloise.
L’Oranger, explique-t-il, n’est pas directement confronté au problème des jeunes radicalisés. C’est par principe qu’il s’inquiète du projet We love BXL (lire nos articles des 9 et 24 octobre : We Love Bxl, une étrange histoire d'amour ; We Love Bxl : l'imbroglio continue), qui a une fois de plus fait l’objet d’un débat non conclusif au conseil communal de Molenbeek, le 25 octobre. Ni le protocole d’accord entre l’État belge et la commune, ni la convention entre Molenbeek et l’ASBL We love BXL qui ont été rédigés n’ont été avalisés. La question n’a même pas été mise à l’ordre du jour de l