« Je n’ai aucune carte de parti. C’est la première chose que j’ai dite à Jean-Michel Javaux, le bourgmestre d’Amay, en arrivant ici. » Depuis 2007, David Giannoni dirige la Maison de la poésie d’Amay. Début mars, la DH révélait que son ASBL recevait près de 290.000 euros d’aides APE.
« Ils cherchaient quelqu’un pour reprendre l’association. Je la dirige avec un régime de travail de 60%, quasi un mi-temps donc. » A cette époque, il est question de « sauver » l’ASBL. Il faut notamment dynamiser l’activité d’un des volets de la Maison de la poésie : son imprimerie. « Elle était en perte de vitesse : elle ne comptait que deux clients », continue David Giannoni. « Or pour générer des salaires, il fallait augmenter sa productivité. »
« On avait demandé 3 postes APE, on en a eu plein »
Pour arriver à faire tourner la Maison de la poésie, 15 personnes y travaillent sous statut APE, soit