Comme Rudy Demotte, la sénatrice Olga Zrihen (PS) estime que la réforme APE n’offre pas suffisamment de garanties budgétaires. Comme elle l’avait souligné en commission, le coefficient de 4,32% ne tient pas compte de l’ancienneté ni de l’évolution barémique, ni de l’indexation. « Un employeur qui se retrouve face à cette proposition se posera très vite la question de savoir comment il va calculer la prochaine année », explique-t-elle.
Pas de stratégie globale
Le ministre de l’emploi Pierre-Yves Jeholet a répété que les ministres fonctionnels sont les plus compétents pour savoir les aides à attribuer dans leur domaine. « Ils ont rentré des avant-projets sur leur secteur. Ils ont précisé clairement ce qu’ils comptaient faire de la revalorisation du soutien financier », indique-t-elle. « Ces textes doivent passer sous différentes lectures. »
Mais malgré cela, Olga Zrihen estime que