« L’indexation devrait être de 11% et non de 4,32% », déplore la chargée d’insertion. « Ce coefficient ne permettra pas de couvrir les montants distribués en 2018. Il est censé suivre le coût de la vie, or ça n’a jamais été le cas. » Elle ajoute que le ministre Jeholet demande aux ASBL de maintenir l’emploi mais avec un budget plus faible.
Au niveau des CPAS, ce sont selon elle pas moins de 7.000 emplois qui sont financé par les APE. « On chiffre la perte à 30 millions d’euros si la réforme passe », ajoute Marie Castaigne. « On n’a pas vraiment de signal encourageant. » Le flou persiste, alors que « des secteurs comme le social a des besoins énormes. L’insertion doit rester une mission importante pour émanciper les personnes et leur permettre un retour hors CPAS. »
A ses yeux il faudra « faire plus avec moins. On va accompagner les CPAS comme on peut, on va continuer à se battre po