C’est notamment suite au rapport du médiateur Marc Bertrand au Parlement wallon ce mardi que les divers groupes politiques, hormis le PS, ont soulevé plusieurs interrogations concernant les APE. Leur principale critique : le manque de motivation des refus d’octroi de postes APE à diverses structures. « Y’a-t-il des règles données à la fois pour les accepter ou des critères principaux pour accepter ou pour refuser [ces postes] ? », lance ainsi Alda Greoli (cdH). « Depuis septembre 2019, y a-t-il une recrudescence du nombre de demandes APE ? »
Même interrogation auprès de Laure Lekane (PTB). « Près de 50 réclamations ont été introduites parce que les demandes d'aide APE ont été refusées », déplore-t-elle. « Dans le rapport, on reproche l'utilisation de formules stéréotypées et de motivations incomplètes. Quels sont vos objectifs en termes de clarification des critères sur lesquels se basent ces décisions ? » Rachel Sobry (MR) regrette elle aussi la motivation des décisions ministérielles négatives jugées toujours très voire trop sommaire.
Enfin Emmanuel Disabato (Ecolo), clarifier les choses est nécessaire pour éviter que "ceux qui estiment pouvoir avoir droit à quelque chose ne se trouvent pas dans une situation d'émotions négatives. En effet, on sait que quand ils reçoivent un avis positif de l'administration, ils considèrent que c'est positif. Après, il y a la « méchante ministre » qui doit arriver pour dire : « Non, l'administration dit que c'est positif, mais moi, je trouve n'importe quoi pour vous dire que c'est négatif »."