Pour Mathilde Henkinbrant, membres du secrétariat du Conseil Supérieur des Volontaires (CSV), la loi modifiant le statut des volontaires ne lève pas le voile sur la notion précise de défraiement. « Récemment, on a appris que les indemnités de défraiements ont été doublées dans trois catégories : le secteur sportif, le transport des patients et les gardes de nuit et de jour », indique-t-elle.
A ses yeux, c’est une notion incohérente avec la loi votée le 14 février. « Dans la loi, on ne veut plus parler d’indemnité mais de défraiement. Les indemnités pour les trois secteurs que j’ai cités sont passées de 1.364 euros à 2.549 sous prétexte, selon la ministre De Block, que les personnes de ce domaine donnent beaucoup de temps », continue-t-elle. « Mais défraiements veut bien dire des frais, et non du temps ! »
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