Il y a une semaine jour pour jour, le secteur non-marchand de Wallonie picarde a manifesté contre la réforme APE… dans un cimetière. L’image est aussi forte que symbolique. Car oui, aujourd’hui, les associations se sentent en danger. En danger de mort. La réforme des aides à la promotion de l’emploi mettrait en péril les activités d’une flopée d’ASBL.
Comme dans tout scénario catastrophe, la tentation est toujours forte de se raccrocher à une lueur d’espoir. Et si la disparition des postes APE n’était pas si terrible que ça, après tout ? Sommes-nous vraiment face à la chronique d’une mort annoncée ? « Bien sûr que non », tente de rassurer Alda Greoli. « J’ai l’impression que cette réforme APE est entourée par beaucoup de fantasmes. Trop ! » Cela voudrait-il dire que le secteur non-marchand n’a pas bien compris la mesure ? « Ah non… Je ne me permettrais pas de dire qu’il a mal compris