Le syndicat juge insuffisante la hausse de 0,10 euro de l’heure, soit 17,5 euros bruts par mois. Dès lors, ils n’ont pas signé l’accord interprofessionnel.
« Le groupe de travail s'est réuni à plusieurs reprises dans un climat constructif et serein. Il a été demandé à l'Office national de la sécurité sociale de calculer l'impact de différents scénarios envisagés. La FGTB contribuant à l’élaboration de solutions concrètes permettant de rencontrer les attentes des travailleurs et les désidératas des organisations patronales. Malheureusement, le climat s’est brusquement réchauffé ! Les employeurs ne voulant pas s'engager pour le moment et exigeant même un nouveau cadeau fiscal permettant non pas de répondre aux attentes des travailleurs à bas salaire, mais s’apparentant à une énième réduction de cotisation sociale », peut-on lire sur la page du syndicat.
Selon la CSC, il était prévu d’avaliser l’augmentation de 1,1 % dans le cadre de l’AIP avant de négocier une hausse plus importante. « La semaine dernière, la CSC a donc demandé aux interlocuteurs sociaux réunis au sein du CNT de signer aujourd’hui le projet de CCT afin que le salaire minimum augmente de 1,1 % dès le 1er juillet », lit-on dans un communiqué.