Printemps 2020. La pandémie nous confronte à notre vulnérabilité individuelle, mais surtout collective. Plus que jamais les allocutions sont à la valorisation des métiers essentiels, à commencer par le personnel soignant, c’est-à-dire surtout les soignantes [1] … L’espoir d’un changement de paradigme se fait sentir : pour une société robuste, le care doit être au centre des politiques. Puis vient le déconfinement. Rapidement, on oublie les morts, les infirmières épuisées, les masques en tissus. La vie reprend le dessus. Le rythme de la production aussi. Plus fort, plus vite, plus intense.
Aujourd’hui, cinq ans après le covid, les beaux discours ne sont plus qu’un souvenir douloureux et la note du gouvernement Arizona sonne comme un backlash notamment concernant les réformes du travail et des pensions.
Lire aussi : Réhumaniser le travail social par la force de la mobilisation collec