Alors que la commission parlementaire sur le Samusocial touche à sa fin (son rapport est attendu pour janvier 2018 au plus tard), que la ministre bruxelloise francophone chargée de l’Aide aux personnes, Céline Frémault, annonce la mise en place d’une structure publique, sorte de Samusocial 2.0, c’est tout un système et un mode de fonctionnement qui sont remis en question.
Si l’ASBL qui incarne l’action contre le sans-abrisme à Bruxelles (et qui capte la quasi-totalité des subsides publics en la matière) subit directement les conséquences des pratiques de son ancienne direction, les associations qui gravitent autour s’interrogent sur les moyens injectés et les méthodes, qui manquent de coordination entre les exécutifs régionaux et communaux.
Un constat de crise
L’affaire autour du Samusocial a été l’élément révélateur : le secteur du sans-abrisme est en crise à Bruxelles.
Selo