En permettant à tous de consulter ses données, le nouveau site Open-Data Wallonie-Bruxelles veut répondre à un objectif de transparence. Si les montants totaux alloués ne sont pas indiqués, leur répartition par entité est précisément publiée. En répertoriant le nombre de demandes enregistrées par ministre et par compétence, il permet aussi d’avoir une vue d’ensemble géographique en distinguant les villes les plus bénéficiaires. Accompagné d’un guide pratique, le site entend être accessible à tous les citoyens de la Fédération.
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De l’éducation à l’égalité des chances : des domaines plus ou moins privilégiés
En 2019, c’est l’éducation qui arrive en tête des domaines les plus subventionnés. Au cours de l’exercice annuel, 21.175 demandes ont été enregistrés. L’enfance est le deuxième plus grand domaine subventionné, avec 17.419 demandes. Étant presque intégralement constitué d’ASBL, la culture complète le podium avec 7.888 dossiers traités.
Qu’ils s’agissent des sports, de la jeunesse ou de l’aide à la jeunesse, ici la plupart des subsides ont aussi été accordés à des ASBL. Ainsi, 2.210 associations sportives ont pu bénéficier de financements publics, tandis que celles travaillant avec des jeunes sont au nombre de 2.372. Les structures d’aide à la jeunesse (services d’accueil et d’aide éducative, foyers, centres de protection pour mineurs ou organisations de jeunesse) atteignent 1.030 enregistrements.
Certains domaines occupent une place moins importante dans la répartition des subsides accordés. Les droits des femmes ne concernent que 150 ASBL, tandis que l’égalité des chances en dénombre 172. Ces domaines comptent ainsi parmi les moins représentés, derrière les maisons de justice ou les médias.
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De Bruxelles à Arlon : la répartition par ville
Avec Open-Data Wallonie-Bruxelles, il est aussi possible de distinguer les provinces ou les villes ayant reçus le plus de subsides. Sans surprise, Bruxelles-Capitale arrive en tête avec 12.014 enregistrements, suivi de la province de Liège qui en compte 5 475. Namur, Tournai et leurs alentours font aussi parties des villes ayant le plus bénéficié de subventions. Les zones géographiques de Mons et Arlon tournent autour des 1.000 enregistrements, et restent donc bien subsidiées. Si ces données ne prennent pas en compte les montants totaux des subventions attribuées, elles donnent déjà une première idée de la répartition de la Fédération.