Le non-marchand est sur la paille. Financièrement et humainement. De moins en moins de moyens, de plus en plus d’économies et une réduction de main d’œuvre, pour un travail identique. Le 24 novembre dernier, le secteur est descendu dans les rues de la capitale pour faire part de son mécontentement aux politiques.
Si ses revendications étaient concrètes et se traduisent par des mesures pragmatiques, en toile de fond, un constat s’impose : le monde politique ne reconnait pas à sa juste valeur les bénéfices qu’apporte le monde associatif à la société. Christian Masai, secrétaire fédéral pour le Setca non-marchand, explique.
Les problèmes que rencontre le non-marchand à l’heure actuelle ont-ils toujours existé ?
Oui. Le non-marchand n’est pas la première préoccupation des gouvernements et des politiques, même s’ils s’en défendent. La seule différence, c’est que lorsqu’on est en péri