Comme nous l’avons déjà expliqué, le texte sur le travail associatif inquiète les ASBL et les experts du secteur non-marchand sur de nombreux points : glisse-t-on vers une marchandisation des solidarités ? Quelles menaces pèsent sur le volontariat ?
Une autre crainte relevée par Nicole Crama, directrice adjointe de la Confédération des Employeurs des secteurs Sportif & SocioCulturel (Cessoc), concerne les subsides. Et ce, pour plusieurs raisons.
Une incitation au travail associatif
« Ce qui inquiète, à moyen-terme, c’est que les pouvoirs subsidiants incitent à recourir au travail associatif », explique Nicole Crama. En effet, le travail associatif coûtant moins cher (jusqu'à 6 000 euros pas an non taxés), les pouvoirs publics pourraient être de plus en plus réticents à payer « plein pot » pour des activités ponctuelles.
Conséquence : les subsides risquent d'être davantage ut