« L’ASBL est finie, elle n’existe plus. Il m’a fallu du temps pour l’accepter ». Au téléphone, Nora Touati, ancienne animatrice et coordinatrice de l’ASBL Arkitiss, a la voix fatiguée. « Les démarches administratives ont été pénibles, ça ne m’a pas simplifié la vie ».
L’ASBL, qui proposait des animations, des formations et des ateliers socio-culturels, n’a pas survécu à la crise sanitaire. « Je ne pouvais plus exercer mes activités. Mes exercices sont beaucoup sur le relationnel et le toucher, je ne pouvais plus les faire. De plus, je ne pouvais plus rentrer dans les écoles, nulle part », raconte Nora Touati. Voyant que la situation ne s’améliorait pas, les membres de l’ASBL ont finalement décidé de tout arrêter.
Puis, pendant près de trois mois, il a fallu surmonter de lourdes démarches administratives. « J’ai contacté beaucoup d’associations, de secrétariats sociaux mais ça a été