Depuis 1963, le congé de deuil accordé à un travailleur touché par la perte d’un proche (conjoint, enfant du travailleur ou de son conjoint, du père, de la mère, du beau-père ou de la belle-mère) est de trois jours, à prendre sous forme de petit chômage entre le jour du décès et l’enterrement du défunt. Ce régime va être remplacé par une proposition de loi, définitivement adoptée par le parlement fédéral ce 17 juin. Cette nouvelle mesure prévoit l'extension du congé de circonstance pour décès et deuil de trois à dix jours pour un parent qui perd un enfant ou un partenaire.
Que dit la proposition de loi ?
La proposition de loi apporte différents changements par rapport au régime existant du congé de circonstance pour décès. Jugeant ce nombre insuffisant, les députés viennent d'approuver une proposition de loi rallongeant la durée du congé pour le deuil d'un enfant ou d'un partenaire