ASBL CEVI : pourquoi tant d'administrateurs ?
Après l'ASBL Puplipart, c'est au tour d'une autre structure sans but lucratif gantoise, le centre informatique de Flandre occidentale et orientale (CEVI), d'être épinglée pour ses pratiques troubles en matière de gestion : conseil d'administration (CA) surdimensionné, politisation extrême, absence de contrôle externe, système de rémunérations généreux, etc. Le budget affecté à l'ASBL et la nature exacte de sa mission, au regard de sa structure de fonctionnement (un seul employé), posent également question.
Notez bien que le Code des sociétés a succédé à la loi de 1921 sur les ASBL. Plus d'informations sur ce texte en cliquant sur ce lien.
48 postes d'administrateurs rémunérés, occupés par 38 mandataires politiques, pour un seul employé : voilà en résumé à quoi ressemble la structure de gestion de l'ASBL CEVI, le centre informatique de Gand, société mère de la société anonyme éponyme, chargée de développer des applications informatiques destinées aux collectivités locales.
Doubles ou triples casquettes, voire plus...
Parmi les membres du CA de l'ASBL, on retrouve des mandataires politiques communaux et provinciaux de Flandre occidentale et de Flandre orientale (CD&V, N-VA, Open VLD), dont certains occupent de deux à cinq sièges rémunérés (soit une rémunération totale pouvant aller jusqu'à 3 450 euros nets).
Un club d'investisseurs déguisé ?
Soumise à aucun contrôle externe, l